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Guide produit
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matériel de maréchalerie
Il est utile à tout cavalier de posséder quelques notions de maréchalerie. Il est cependant NECESSAIRE de ne pas jouer les apprentis sorciers avec les petits petons fragiles de nos chevaux. Rien ne remplace le travail dun bon maréchal. Ses conseils sont les seuls qui soient aussi précieux que valables. Lui seul peut vous enseigner au mieux les rudiments, ou « lart de la débrouille » pour ce qui est de lentretien de la ferrure de nos chevaux.
Pourquoi apprendre à re-ferrer ? Savoir remettre un fer avant le passage du maréchal permet à la corne de ne pas subir dusure, et de conserver léquilibre du pied.
Un pied ? La chair et les os du pied sont protégés par une paroi de corne, La boite cornée. Cest sur cette corne que le maréchal opère, en fonction de la pousse de cette dernière et de laplomb général du pied. Aussi, il veille a ne jamais toucher les chairs enfermées dans la boite cornée.
Une petite précision : Ce matériel est très onéreux. Les « mallettes » du randonneurs me semblent un peu légères pour faire du bon travail elles dépannent en rando, mais il est préférable que le matériel soit plus lourd.
Le marteau ou brochoir:
Il se présente tel un marteau. A larrière cependant, il présente une petite fente qui peut servir darrache clou (les charpentier ont le même ) Le brochoir trouve son utilité au moment du ferrage, évidemment pour planter les clous, mais aussi au déferrage, pour enlever les clous. On lutilise pour rabattre le clou dès sa sortie.
La pince à parer:
Cest une sorte de « coupe ongle géant ». Elle ne doit servir quà tailler la corne du pied. Ses mâchoires sont très fines et sabîment facilement (ne jamais vouloir tenter denlever un clou avec, vous ruinerez votre pince comme moi .de plus, elles coûtent très cher.) Elles permettent de parer la corne du pied lorsque celui-ci a bien poussé. Elle est à manier avec dextérité et milles précautions, la majorité des « erreurs de parages » résultant de son utilisation.
La râpe:
Cest loutil de base pour travailler la corne, limer la corne, cest-à-dire la parer. Cest une grande lime à ongle qui présente un coté moins « mordant » que lautre, et des petites limes sur ses faces latérales. Cest loutil le plus utile lors du parage, et avec lequel le débutant prendra le moins de risque. Elle permet de limer les éclats de corne dun cheval nu pieds, et deffectuer le parage dun cheval qui va être ferrer. Elle est très onéreuse, et il ne faut pas la laisser traîner par terre, elle se brise comme du verre !
Le rogne pied:
Il doit être toujours bien affûté. Les anciens se servaient de leur couteau. Ce « couteau » sert à tailler la sole, cest-à-dire a faire tomber les parties mortes de la sole (vous verrez comment les reconnaître plus tard) son maniement nest pas évident Il sert aussi à tailler la fourchette.
La tricoise:
Drôle dinstrument que celui là ! Pince coupante et dite dappui, elle est utile lors du déferrage, pour récupérer les clous. Elle permet de couper les pointes de clous, et leur sorte de talon permet doffrir un appui, de porter les coups lors de lopération de « serrage du fer » (opération décrite plus tard.)
La pince crocodile:
Avec son bec de canard, elle permet de rabattre les têtes de clous sur le pied cest linstrument quon utilise à la fin de lopération
Le tablier:
Malheureusement, il peut arriver que les cuisses se retrouvent blessées si le cheval vient à reprendre avec violence son pied. Il faut donc impérativement se munir dun tablier de cuir, récupéré chez un maréchal, ou dune vieille paire de chaps très épaisses. On veillera à ne pas referrer en short !
La rénette et le dérivoir:
Ce sont des instruments « accessoires » cest-à-dire dont on peut se passer. La rénette coupe la fourchette et sert de cure pieds. Le dérivoir, ou dégorgeoir, permet de nicher le clou.
Les clous:
Les clous de maréchalerie sont très aiguisés. En les observant bien vous remarquerez que lun des cotés est effilé sur sa longueur. Les clous ont en effet un sens. La partie plate du clou, celle qui est non effilée, fait face à lextérieur du pied, la partie effilée, est vers lintérieur. CE SENS EST PRIMORDIALE !!!!! Mieux vaut y vérifier 6 fois si nécessaire (en effet, les clous ont le malin vice de pivoter entre les doigts, vous mettant ainsi toujours le doute ) Le clou est ainsi effilé pour garantir sa sortie de la boite cornée.